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Le petit financier

Chez Garance, notre mission est de vous simplifier la finance pour vous aider à atteindre vos objectifs. Le petit financier vous offre des conseils sur mesure pour une épargne qui vous ressemble. Chaque trimestre, nous vous proposons de décrypter ensemble une notion financière. Cette fois-ci, nous nous intéressons à la volatilité des marchés, un phénomène qui influence la valeur de vos investissements et peut créer des opportunités comme des risques

La volatilité des marchés financiers, qu’est-ce que ça veut dire concrètement ?

Quand on parle de volatilité, on parle tout simplement de la vitesse et de l’ampleur des variations des prix sur les marchés. Un marché est dit « volatil » lorsque les cours montent et descendent rapidement, parfois fortement, en peu de temps.

 

Prenons un exemple : une action qui évolue de +2 % un jour, puis -3 % le lendemain, puis +1,5 % le jour suivant, présente une forte volatilité. À l’inverse, si elle reste stable autour de son niveau, la volatilité est faible.

 

Pourquoi c’est important pour un investisseur ?

 

La volatilité est une mesure du risque perçu. Plus un actif est volatil, plus sa valeur peut changer rapidement — à la hausse comme à la baisse. Cela ne signifie pas forcément que l’investissement est mauvais, mais qu’il peut être moins prévisible.

 

Elle reflète souvent des périodes d’incertitude : tensions géopolitiques, annonces économiques, changements de politique des banques centrales, etc. Ces événements peuvent générer des mouvements de panique ou, au contraire, d’euphorie sur les marchés.

 

Comment la mesure-t-on ?

 

La volatilité se mesure à l’aide de statistiques, notamment l’écart-type des variations de prix sur une période donnée. Il existe aussi des indicateurs comme le VIX, souvent surnommé « l’indice de la peur », qui mesure la volatilité attendue du marché américain.

Le top 5 des performances des Unités de compte de Garance Epargne

 

L’investissement sur des supports en unités de compte comporte un risque de perte en capital. L’assureur s’engage sur le nombre d’unités de compte, net de tous frais, inscrites sur les supports et non pas sur leur valeur. La valeur de ces unités de compte, qui reflète la valeur d’actifs sous-jacents, n’est pas garantie mais est sujette à des fluctuations à la hausse ou à la baisse, dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers.

Unité de compte Performances T2 2025
Allianz Glb Artificl Intell ATH2 EUR Acc 12,8 %
Amundi S&P 500 II UCITS ETF EUR HEDGED DIST 9,3 %
BGF Sustainable Energy Fund A2 EUR 8,7%
Indep Actions PME U 8,1%
Amundi Nasdaq 100 7,1%

Que s’est-il passé ces derniers mois sur les marchés financiers ?

Marché action 

 

Pendant le mois de mai, les actions ont été soutenues par les nouveaux revirements du président américain concernant les droits de douane et les bonnes publications de résultats de sociétés au titre du premier trimestre. Les marchés ont été gagnés par la nervosité en juin en raison de la faible progression des négociations commerciales des Etats-Unis et de l’extension du conflit au Moyen-Orient.

 

En effet, les attaques israéliennes et américaines contre l’Iran ont provoqué des tensions sur le prix du pétrole, dans la crainte d’une intensification des hostilités et d’un blocage du détroit d’Ormuz qui provoquerait de graves problèmes d’approvisionnement énergétique et pèserait sur l’économie mondiale. L’annonce rapide d’un cessez-le-feu et une volonté d’apaisement des trois pays ont permis de faire retomber la volatilité et diminuer les pertes sur les actions. Ainsi, en dépit de l’accumulation des événements menaçants au cours de ces derniers mois, l’indice CAC 40 a clôturé à 7665 au 30 juin, soit une hausse de 3.9% sur le premier semestre.

 

Marché obligataire 

La Banque centrale européenne a poursuivi ses baisses de taux au cours du deuxième trimestre 2025. Le taux de dépôt est tombé à 2 % au 30 juin. L’évolution de ce taux reste incertaine pour le second semestre. Le marché anticipe encore une baisse supplémentaire de 0,25 %. Toutefois, certains membres du Conseil des gouverneurs de la BCE considèrent désormais le niveau des taux comme approprié.

 

L’évolution des taux d’intérêt dépendra en grande partie de la situation géopolitique au cours des prochains mois. La guerre entre Israël et l’Iran s’est enfin apaisée, ce qui a permis au prix du pétrole de retrouver son niveau antérieur à la crise. Le risque de tensions inflationnistes liées au pétrole semble désormais limité.

 

Les États-Unis devraient finaliser leurs accords commerciaux en juillet. Il est probable que les droits de douane appliqués aux pays européens soient bien moins élevés que ce qui avait été annoncé le 2 avril dernier par Donald Trump. Nous attendons notamment de nombreuses exemptions, ce qui limiterait les impacts économiques et inflationnistes.

 

Par ailleurs, les Républicains devraient enfin adopter la grande réforme fiscale promise par Donald Trump lors de la campagne présidentielle. Cette réforme pourrait maintenir des déficits publics très élevés aux États-Unis pour les prochaines années. Il est possible que les taux longs repartent à la hausse suite à cette annonce.