Chez Garance, notre mission est de vous simplifier la finance pour vous aider à atteindre vos objectifs. Le petit financier vous offre des conseils sur mesure pour une épargne qui vous ressemble. Chaque trimestre, nous vous proposons de décrypter ensemble une notion financière essentielle. Cette fois-ci, nous nous intéressons aux ETF, ces fonds d’investissement cotés en Bourse qui reproduisent la performance d’un indice (comme le CAC 40 ou le S&P 500) tout en offrant une gestion simple et à faible coût.
Le petit financier
Qu’est ce que sont les ETF ?
Investir en Bourse n’implique pas forcément de choisir soi-même des actions ou d’investir à travers des OPCVM (notion vue dans le petit financier du 03.10.2024).
Il existe des solutions plus simples, plus souples et plus accessibles, comme les ETF (Exchange Traded Funds), que vous pouvez intégrer facilement à votre contrat d’assurance vie, ou loger dans un PER.
Concrètement, un ETF est un fonds d’investissement coté en Bourse qui réplique fidèlement la performance d’un indice boursier (comme le CAC 40 ou le S&P 500), d’un secteur (santé, technologie…), ou même d’un thème (transition énergétique, intelligence artificielle, etc.). En investissant dans un seul ETF, vous devenez ainsi exposé à des centaines, voire des milliers de titres, sans avoir à sélectionner chaque action individuellement.
L’un des principaux atouts des ETF, c’est leur coût très réduit. Contrairement à un fonds traditionnel, l’ETF est géré de manière passive : il ne cherche pas à battre l’indice, mais simplement à le suivre. Cela permet de réduire significativement les frais de gestion, tout en assurant une grande transparence et une bonne lisibilité sur les actifs détenus.
C’est donc une manière efficace de vous exposer aux marchés financiers mondiaux, avec un ticket d’entrée accessible, une gestion passive et des frais maîtrisés. Que vous soyez novice ou investisseur aguerri, les ETF peuvent devenir un pilier de votre stratégie de long terme.
Une notion : une unité de compte
Garance sélectionne des ETF sur les principaux indices mondiaux (CAC 40, S&P 500, MSCI World…) pour vous permettre d’être exposé aux grandes entreprises internationales, sans avoir à choisir chaque action. Nous privilégions des ETF simples, efficaces et parmi les moins chers du marché, en évitant les doublons : un seul ETF par zone ou indice, pour vous guider sans vous noyer dans une offre trop large.
Par exemple, pour vous exposer aux pays émergents (Chine, Inde, Brésil, etc.), nous proposons l’ETF Amundi MSCI Emerging Markets (FR0010429068), qui suit un indice regroupant les grandes entreprises cotées de ces régions. Les performances passées ne préjugent pas de celles à venir. L’investissement sur des supports en unités de compte comporte un risque de perte en capital
Le top 5 des performances des unités de compte de Garance Epargne
L’investissement sur des supports en unités de compte comporte un risque de perte en capital. L’assureur s’engage sur le nombre d’unités de compte, net de tous frais, inscrites sur les supports et non pas sur leur valeur. La valeur de ces unités de compte, qui reflète la valeur d’actifs sous-jacents, n’est pas garantie mais est sujette à des fluctuations à la hausse ou à la baisse, dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers.
| Unité de compte | Performances T3 2025 |
|---|---|
| BGF Sustainable Energy Fund A2 EUR | 13,9% |
| RobecoSAM Smart Mobility Equities D EUR | 13,7 % |
| Amundi MSCI Emerging Markets | 11 % |
| Allianz Glb Artificl Intell ATH2 EUR Acc | 9,8% |
| Amundi INDEX MSCI Japan SRI PAB - HDG EUR | 9,7% |
Que s’est-il passé ces derniers mois sur les marchés financiers ?
Marché action

L’indice CAC 40 a progressé de 3% au troisième trimestre pour clôturer à 7895 le 30 septembre, ce qui représente une hausse de 7% sur l’ensemble de l’année 2025. Durant ces trois derniers mois, les marchés actions ont été soulagés par la signature, après plusieurs rebondissements anxiogènes, d’accords commerciaux entre les Etats-Unis et l’Union Européenne, le Japon et la Corée ainsi que par un apaisement des relations avec la Chine. Les taux des droits de douane ont été révisés en baisse, ce qui a permis d’éviter le scénario du pire.
De plus, les publications de résultats des sociétés au titre du second trimestre ont été rassurantes. L’annonce de la démission du gouvernement Bayrou en août a pesé temporairement sur le marché français et sur certaines valeurs politiquement sensibles. En septembre, les actions ont été soutenues par des statistiques montrant la résilience de l’économie américaine, la baisse des taux de la Fed qui a laissé entendre qu’il pourrait y en avoir d’autres d’ici la fin de l’année et la forte progression du secteur technologique, dopé par la problématique de l’IA.
Marché obligataire 
Le taux à 30 ans de l’État français est resté à des niveaux historiquement élevés tout au long du troisième trimestre. Le risque politique incite les investisseurs à la prudence sur la partie longue de la courbe des taux. La volatilité pourrait rester élevée jusqu’aux élections présidentielles de 2027.
La situation sur le marché des émetteurs privés est bien différente, puisque les primes de risque se rapprochent des plus bas niveaux des vingt dernières années. Cet engouement des investisseurs pour cette classe d’actifs s’explique par un environnement économique toujours robuste aux États-Unis, malgré des chiffres décevants sur le marché de l’emploi, ainsi que par la relance budgétaire en Allemagne, qui devrait soutenir l’économie européenne en 2026.
L’inflation en zone euro est légèrement remontée en septembre, à 2,2 % contre 2,0 % le mois précédent. Ce rebond temporaire de l’inflation pousse les membres de la Banque centrale européenne à adopter une politique monétaire prudente pour les prochains mois, en maintenant le taux de dépôt à 2 %. Enfin, la Banque centrale des États-Unis reste partagée entre le risque inflationniste lié aux tarifs douaniers et la faiblesse du marché de l’emploi. Elle a néanmoins abaissé ses taux directeurs de 25 points de base en septembre. Une poursuite de la baisse des taux directeurs serait favorable aux actifs risqués.